**Un rabbin et un prêtre entrent en collision lors d'un accident de motos. Les deux motos sont complètement détruites mais, curieusement et heureusement, aucun des deux motards n'est blessé. Après que chacun se soit relevé et remis de sa chute, le rabbin voit la petite croix argentée sur le revers du blouson prêtre et lui dit : "Ah, vous êtes prêtre. Je suis rabbin. Regardez nos motos. Il n'en reste rien, mais nous ne sommes pas blessés. Ce doit être un signe du tout-puissant. Dieu a voulu que nous nous rencontrions, devenions amis et vivions en paix pour le reste de nos jours."
"Je suis entièrement d'accord avec vous. Ce doit être un signe de Dieu." répond le prêtre.
Le rabbin poursuit : "Regardez. C'est encore un miracle. Ma moto est en morceaux, mais cette excellente bouteille de vin d'Israël dans le top-case est intacte. Dieu veut certainement que nous buvions ce vin et célébrions notre bonne chance." Il ouvre la bouteille et la tend au prêtre.
Le prêtre est d'accord et en boit quelques grosses gorgées (l'émotion, la chaleur), puis rend la bouteille au rabbin. Le rabbin prend la bouteille, la rebouche puis la rend au prêtre. Le prêtre demande : "Vous n'en buvez pas ?"
Le rabbin répond : "Non... Je crois que je vais attendre la police."
**Un motard roule à vive allure sur une route déserte quand il voit arriver rapidement à sa rencontre un malheureux moineau. Il fait tout ce qu'il peut pour éviter le petit oiseau, mais, rien à faire, la collision est inévitable!
Il voit dans son rétroviseur la malheureuse petite bête faire plusieurs rebonds sur le bitume, puis tomber sur le dos, ailes étendues. Attristé et pris de remords, il s'arrête, fait demi-tour, ramasse le volatile inconscient, achète une petite cage, et l'y installe douillettement, avec un peu de pain et une soucoupe d'eau pour son réveil.
Le lendemain, l'oiseau se réveille, voit les barreaux de la cage, le morceau de pain et la soucoupe d'eau, se prend la tête entre les ailes et s'exclame: "Et merde! J'ai tué le motard et me voilà en taule!"
**Peu avant l'entrée de Rennes, un policier fait stopper un motard qui roulait comme un fou.
- Avez-vous une excuse à invoquer, lui demande-t-il.
- Oui, dit le motard. En m'engageant sur cette « nationale », j'ai vu 157, je n'ai pas compris qu'il s'agissait du numéro de la route. J'ai cru que c'était la vitesse maximale autorisée.
- Ça va pour cette fois, fait le policier, mais méfiez-vous, en sortant de la ville : il y a un embranchement et la route de droite, c'est la départementale 463.
**Mon ami, dit l'examinateur, vu le danger public que vous représentez au guidon d'une moto, ce n'est pas un permis de conduire, que vous devez pouvoir exhiber à toute réquisition, mais une autorisation pour utiliser une arme prohibée.
**- Où en es-tu de ton flirt avec le motard ? demande une mère inquiète à sa grande fille.
- Oh ! il est amusant ! Il me compare constamment à une moto. Il me dit que j'ai un beau carénage, que j'ai deux superbes amortisseurs, que j'ai un cadre du tonnerre...
- Ouais, fait la mère, pas convaincue, méfie-toi en tout cas quand il commencera à toucher à la mécanique ou à vouloir tirer dedans.
@+david